Archives mensuelles : avril 2021

Pour le Jour de la Terre, prenez un engagement pour tous les jours de l’année.

Depuis mars 2020, la pandémie a causé de nombreuses fermetures, puis des règles et interdictions ont dues être implantées. Étant tous forcés de rester à la maison, une grande partie de notre attention s’est tournée vers nous-mêmes et aussi vers ce qu’il se passe autour de nous, comme l’environnement.

D’abord, il y a eu la période de quarantaine obligatoire au printemps dernier. Ensuite, le télétravail, qui perdure encore actuellement. Durant tous ces mois, plus souvent qu’autrement à la maison, j’ai appris beaucoup sur moi-même et beaucoup sur mes habitudes, en réalisant que celles-ci ont bel et bien des effets sur l’environnement. Par exemple, je me rends compte à quelle vitesse ma famille et moi remplissons notre poubelle. Bien sûr, je m’attends à plus de déchets, puisque chacun de nous mangeons tous les repas à la maison, à tous les jours. C’est une roue qui tourne : plus de présences à la maison, plus de consommation, donc plus de déchets. D’un autre côté, comme mes déplacements sont limités à l’essentiel, ma consommation d’essence se retrouve réduite donc, meilleur pour l’environnement. Ça se balance. Cependant, au travers tous ces aspects positifs ou négatifs de la pandémie, il reste un son de cloche : presque tout ce que nous consommons est emballé et sur emballé dans des plastiques. En conséquence, la consommation supplémentaire que je fais en étant plus souvent à la maison contribue, en fin de compte, plus au problème qu’à la solution.  

Voici où je veux vous amener. Alors que nous approchons du 51e anniversaire du Jour de la Terre le 22 avril 2021, je vous invite à vous joindre à moi pour un défi zéro déchet. En tout cas, presque zéro déchet. Il n’est jamais trop tard pour commencer, et cela se fait en deux étapes. La première étape consiste à vous engager à noter chaque aliment pendant une journée complète. Commencez par le petit-déjeuner et inscrivez tout, même le bol de céréales que vous mangez à 2 heures du matin, car le temps ne semble plus exister. Compilez tous vos emballages et déchets alimentaires, puis examinez attentivement ce que vous avez. Y a-t-il beaucoup de plastique ? Certains de vos restes de nourriture sont-ils compostables ? Vos restes sont-ils stockés dans des contenants en plastique ou en verre ? Une fois que vous connaissez vos habitudes alimentaires et les déchets que vous produisez, vous pouvez commencer à faire quelques ajustements. Par exemple, moi, je me suis engagée à changer mes gobelets de yogourt quotidiens pour un contenant plus grand pour réduire la quantité totale de plastique utilisée. J’achète une brique de fromage au lieu de tranche de fromage emballées individuellement. Si cela aide, pensez à ce défi dans les contextes de nettoyage. Le plus souvent, les articles les plus courants dans les espaces publics et les voies navigables partagés ne sont pas les silencieux de voiture ou les filets de pêche, mais plutôt de petits emballages alimentaires qui se coincent entre les rochers, dans les craques de trottoirs et dans les arbres. C’est la même chose pour nos choix à la maison : les petits choix, suffisamment amplifiés, ont de gros impacts. Le 22 avril 2021, le jour de la Terre et tous les jours de l’année commençons par réduire individuellement notre consommation de plastiques et de déchets. Cela contribuera collectivement au changement, un changement climatique et environnemental. Faisons notre part.

Nadia J

Adopter un système de pensées et d’expressions positives.

“Pas de reprise du marché de l’emploi avant 2022… L’emploi ne reprendra pas sa vigueur tant qu’un vaccin ne sera pas disponible, ce qui pourrait nous amener à la fin 2021… L’édition Charlevoix au boulot du Printemps est annulée…“

Voici le genre d’informations que je trouve sur internet à l’heure à laquelle je compose mon texte.  Nous sommes mi-décembre et je doute que les discours journalistiques et politiques soient plus florissants à mon retour au travail … Début janvier 2021, je reprends mon article où je l’avais laissé.  J’avais raison, un nouveau confinement total s’annonce!  Un couvre-feu …  Je dessine là un portrait peu réjouissant du marché du travail pour les futures candidates d’Option Toi.  Avec empathie, je comprends que ce ne doit pas être très motivant de s’investir dans une recherche d’emploi dans de telles circonstances.  Pourtant, je dois être honnête et je ne peux pas occulter cette réalité.

Alors je me demande, comment convaincre ces femmes de croire en une perspective d’avenir général et professionnel en particulier et, ne pas sombrer moi-même dans le pessimisme ?  Et bien, en changeant ma perspective, mon angle d’approche …. Comment me direz-vous?  En reprogrammant ma façon de penser pour garder ma ligne d’horizon encourageante!

Les dernières avancées de la science nous le prouvent : nos pensées ont un impact physique sur le réel !  Santé, atteinte d’objectifs, équilibre de vie… Si nous focalisons notre attention sur tout le négatif de notre vie, voir le positif devient quasi impossible !  Adieu les opportunités, le courage d’entreprendre, et l’espoir de changer les choses.

La solution pour ne pas subir le négatif ?  Adopter un système de pensée et d’expression positive !  “La belle affaire !  Ce n’est pas comme si tout ce qui se passe autour de nous est beau et rose !  L’isolement, la pollution, mon chum qui me tape sur les nerfs…”    Certes  ! Nous ne vivons pas dans un monde de bisounours.  Et bonne nouvelle, la pensée positive ne vise pas à gommer une partie de la réalité. Elle propose cependant d’orienter notre regard vers ce qui est positif ou ce qui pourrait l’être plus.

Donc, je m’efforce d’utiliser la théorie des 3 clés. Je reformule:

1. mes croyances limitantes en croyances aidantes.  Autrement dit: mesCapacités : “ce que je ne peux pas” en “ce que je sais déjà, ce que je connais/peux faire”.  Par exemple: écrire le soir sur un post-it un petit geste de la journée dont je suis fière et les coller sur le miroir de la salle de bain.

2. mes “anti-objectifs” en objectifs positifs.  C’est-à-dire: ma Volonté : “ce que je ne veux pas” en “ce que je veux”.  Par exemple: je n’ai pas envie de sortir parce qu’il fait trop froid … en … je vais m’habiller chaudement pour aller marcher parce qu’il fait froid aujourd’hui.

3. mes pensées et observations négatives en pensées positives. Enfin, mes Sentiments: “ce qui me fait peur/me fatigue/…”  en “ce qui me donne de l’envie/de l’énergie/…” et mes jugements: “ce qui me déplait” en “ce qui me plairait davantage”.  Par exemple: se fixer tous les matins l’objectif de prendre une pause de 5 minutes dans la journée pour faire quelque chose qui me fait du bien.

Connaître la théorie ne suffit pas.  Je vous le témoigne.  En général, je suis assez douée pour être positive mais avec cette pandémie qui dure et qui perdure… pas facile, je vous l’avoue.  Ça m’arrive de remettre en question mon efficacité et mon utilité au travail…  mème si mon mental a beau être au courant de ce qui est bon pour lui.  C’est un peu comme si j’avais lu un bon livre sur la musculation et la diététique;  je suis convaincue, mais à ce stade, mon frigo regorge encore de plats préparés et autres sucreries néfastes, et mes abdos sont bien cachés dans mon confortable manteau.  Ne riez pas!

Je passe donc à la pratique... C’est ainsi la seule manière d’ancrer un changement de façon durable qui consiste à faire passer ces idées lumineuses nouvellement apprises de mon mental conscient à mon mental subconscient.  Comment concrètement me demanderez-vous encore!

Voilà: je commence par penser, profitons de ce temps là pour mieux me préparer… à l’après-covid, à la relance…  Et j’agis: je suis des formations pour améliorer l’animation des ateliers et proposer de nouveaux contenus; j’observe ce qu’on fait au Centre et qui donne des bons résultats en relisant les listes des bons coups dans le SPM;  je me documente sur les méthodes d’interventions.

Alors, si vous aussi, vousvoulez y croire, si vous voulez rester positive malgré les circonstances de la pandémie, joignez-vous à moi et préparons maintenant l’après pandémie.  Inscrivez-vous à nos activités, passez-nous un coup de fil, outillons-nous aujourd’hui pour demain!

Garder espoir, rester motivée est plus facile ensemble!

Sources: Maxence Walbrou, Reprogramer votre cerveau; Marika Simard, Changer son état d’esprit.

Bernadette